Fragments champêtres et périphériques

Fragments champêtres et périphériques

Périphérie Dordogne

kikas

C’est en m’installant en Dordogne après avoir vécu à Paris que je me suis rendue véritablement compte de l’énorme gap séparant la capitale de la province. Subitement, la théorie s’est transformée en une réalité mordante. La question des transports aie, des services publics bing, les relations entre locaux et néo bang, la pollution oups ! Heureusement, la nature whouah ! Et la tranquillité, digne d’un temps reculé ! En tant qu’ex radioteuse, j'ai eu envie de capter des bouts de Dordogne, des morceaux de brousse perdus au milieu des chevreuils et des sangliers. Il est étrange parfois ce morceau de terre, là où se côtoient passé et présent, et il regorge de vie. .. Bonnes écoutes !

En cours de lecture

L'épopée du tramway perdu de Piégut Pluviers, chapItre 3

Troisième partie Petite parenthèse socio-historique. Les routes, les voies ferrées, les voitures, les bus, les trains. La vie quotidienne des Français, et des Piégutains, se transforme à vitesse grand V. L’installation de ces structures dans nos paysages correspond à une époque bien particulière et qui s’étale sur plusieurs générations, celle que nous pourrions nommer « l’entrée dans l’âge moderne », ou les débuts de la croissance. Interview de ce Piégutain, ancien sociologue de profession. La modernité ? C’est quoi au juste ?

En cours de lecture

L'épopée du tramway perdu de Piégut Pluviers, chapItre 2

Deuxième partie : Vie et mort du tramway de Piégut. L’affaire se met en branle et les travaux débutent. Piégut se prépare, enfin, la gare ouvre ses portes pour accueillir le tramway. Nous sommes en 1912. Mais rapidement surgissent quelques anicroches indésirables, des problèmes d’espace et d’horaires. Finalement et très rapidement la ligne est fermée. 23 ans, l’épopée du tramway de Piégut aura duré 23 ans. La raison ? L’argent évidemment !

En cours de lecture

L'épopée du tramway perdu de Piégut Pluviers, chapItre 1

Aujourd’hui, lorsque de nouveaux arrivants débarquent à Piégut-Pluviers pour s’y installer, la première question qu’ils se posent est celle de la mobilité. Particulièrement lorsqu’ils viennent (comme moi) d’une zone citadine équipée, remarquablement parfois, en offres de transports en commun. Comment bouger ici, si ce n’est muni d’une automobile ?
Jadis, il y eut un tramway à Piégut-Pluviers, et s’il ne subsistait pas la petite construction qui servait de gare, plus grand monde s’en douterait maintenant. Jadis, il n’y a pas si longtemps à échelle humaine, il y a un siècle seulement, le « coin », et même le département Dordogne se trouvait bien mieux pourvu en offres de transports en commun. En effet, plusieurs lignes de train sillonnaient les paysages, parallèlement au réseau d’autobus qui s’étendait sur près de 450 kilomètres.

Entre cet hier et notre aujourd’hui, c’est la voiture qui s’est installée bien douillettement dans nos habitudes. Confortable et vectrice de liberté, à toute vitesse elle nous porta où nous voulions, quand nous voulions, avec qui nous voulions. Hier les préoccupations et les enjeux n’étaient pas éco-pensés, aujourd’hui ils le sont, et les jeunes générations ont à se poser la douloureuse question du changement de modèle à venir…

Je viens de terminer une série de cinq podcasts sur l’histoire du tramway de Piégut-Pluviers.
Pour ce faire j’ai interviewé deux personnes ayant connu ce tramway, un sociologue retraité à Piégut qui a fait un travail historique sur la bourgade, un Piégutain ayant également effectué quelques recherches historiques, l’ancien maire, et un groupe de jeunes s’étant nouvellement installé. Je suis allée consulter les archives de Piégut et j’ai eu accès (seulement) aux comptes rendus municipaux des années 1905/1945. La bibliothécaire de Piégut m’a beaucoup aidé dans mes recherches en me fournissant quelques ouvrages sur le département, et le train, et en m’aiguillant vers d’autres personnes (dont monsieur Bardoula, l’un des témoins du train, et réputé être l’une des mémoires de Piégut)
Cinq podcasts, cinq parties.
Première partie : Genèse. L’idée d’installer une gare à Piégut-Pluviers a mis trente et un ans à se réaliser. A la base l’histoire a débuté avec un rêve, celui d’égalité, un rêve qu’a voulu appliquer Charles de Freycinet, ministre des Travaux publics, il lança en 1878 un plan visant à offrir à chaque français l’accès au chemin de fer.